17 octobre 2013
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JOUR Thé ou Café ? En ces heures matinales, le silence religieux de la médiathèque Saint Pons est troublé par l’arrivée desCap’Fées. « Je n’ai pas dormi de la nuit !! J’avais trop peur de ne pas me réveiller » lance surexcitée Frédérique, del’équipage 173 (Camille GREGORIO / FrédéThé ou Café ? En ces heures matinales, le silence religieux de la médiathèque Saint Pons est troublé par l’arrivée desCap’Fées. « Je n’ai pas dormi de la nuit !! J’avais trop peur de ne pas me réveiller » lance surexcitée Frédérique, del’équipage 173 (Camille GREGORIO / Frédérique BRIOIS BOIZAND - ISUZU) , dans l’hilarité générale.!Thé ou Café ? En ces heures matinales, le silence religieux de la médiathèque Saint Pons est troublé par l’arrivée desCap’Fées. « Je n’ai pas dormi de la nuit !! J’avais trop peur de ne pas me réveiller » lance surexcitée Frédérique, del’équipage 173 (Camille GREGORIO / Frédérique BRIOIS BOIZAND - ISUZU) , dans l’hilarité générale.!administrativesenFranceJ!Jour1-VérificationstechniquesetadministrativesenFrance
JOUR 1 Vérifications techniques et administratives France
Thé ou Café ? En ces heures matinales, le silence religieux de la médiathèque Saint Pons est troublé par l’arrivée desCap’Fées. « Je n’ai pas dormi de la nuit !! J’avais trop peur de ne pas me réveiller » lance surexcitée Frédérique, del’équipage 173 (Camille GREGORIO / Frédérique BRIOIS BOIZAND - ISUZU) , dans l’hilarité générale.
Les livres de la bibliothèque municipale de Villeneuve-lez-Avignon ont été méticuleusement remplacés par un étalage alléchant de viennoiseries et de boissons chaudes. D’ailleurs, il a fallu revoir les stocks à la hausse cette année.Vingt-six équipages en 2012, elles sont ce matin 68 filles de 5 nationalités différentes à avoir répondu présentes pour le premier briefing de l’aventure. Reste à se greffer les 20 équipages canadiens, qui arriveront directement auMaroc, pour constituer les 54 teams du cru 2013.
Le premier briefing, un moment émouvant de découverte et d’échanges. Découverte de ce qui sera la seconde peau des concurrentes pendant les 10 jours du raid. Le gilet, gris anthracite et orange cette année : « Il y a même une petite capuche » renchérie Michelle de l’équipage 151 (Michelle HOUZELSTEIN / Maryvonne GIRAUD - LES PARTENAIRES DU PERIGORD). Découverte également des cadeaux des partenaires : de nombreux produits de beauté Delarom, un gobelet euro 4x4 parts, un guide touristique de Villeneuve lez Avignon… Un pack aux allures de sac de Mary Poppins : « Ca permet de faire le raid en toute féminité » plaisante Maryvone (151 - Michelle HOUZELSTEIN / Maryvonne GIRAUD - LES PARTENAIRES DU PERIGORD), la doyenne de l’édition à 65 ans.
Côté échange, les Cap’Fées fusionnent… Les langues une fois déliées sont difficiles à arrêter : « On trinque avecl’équipage 101 (Cathy FERRE / Florence DUBOIS - RESTAURANT LA CIGALE -TALLARD) qui nous a talonné pour le jeu MFM Radio» explique Maud de l’équipage 156. L’ambiance est détendue. Seule l’entrée en scène de Dominique Serra, la directrice et créatrice de l’événement, parvient à faire revenir un peu de calme grâce à son charisme légendaire. C’est au tour de l’organisation avec Sébastien Vrillacq et Jérôme Zindy de souhaiter la bienvenue aux participantes. Une présence bien méritée puisque pour certaines, partir sur le raid signifie plus d’un an de démarches et de recherches de sponsors : « Nous avons mis un an et demi à concrétiser le projet et nos entreprises ont été les premières à nous suivre.» confirment Florie-Anne et Catherine, l’équipe des Gaz’L (123 - Florie-Anne POCHON / Catherine LAFOURCADE - BALLESTRERO).
8h45, la journée des Cap’Fées ne fait que commencer. Sorties de la médiathèque, direction la Tour Philippe Le bel, qui fut jadis l’arrivée du pont Saint-Bénézet, plus connu sous le nom de pont d’Avignon. Au pied de la tour multi-centenaire, trois ateliers sont à valider pour être autorisé à prendre la route : « On vient de passer l’atelier administratif et médical, il nous reste encore les vérifications techniques du véhicule » expliquent à l’unisson Christelle et Anne-Laure de l’équipage 114 (Christelle GIRAUD / Anne-Laure GOTHON - STE RISO). Carnet de santé, certificat médical, trousse de secours, permis de conduire, assurances… tout est méticuleusement vérifié pour laisser les concurrentes prendre la route de l’Espagne. Clou de la sécurité sur le raid, l’attribution d’une balise SARSAT qui permettra aux équipages d’être localisés par satellite en cas de problème.
Pas de doute, nos Cap’Fées sont bien encadrées et pour les canadiennes absentes aujourd’hui, les rattrapages des mises en conformité se feront samedi au Maroc !
La solidarité, c’est ça l’esprit Cap’Fée !
« C’est la première fois que je pars sur un raid. Je suis une novice, mais ce qui m’a décidé à m’engager sur le Cap Femina Aventure, c’est l’aspect solidarité couplé au défi sportif » explique Camille de l’équipage savoyard 273(Camille GREGORIO / Frédérique BRIOIS BOIZAND - ISUZU). La solidarité, une singularité partagée par les organisateurs et l'association Coeur de Gazelles, puisque depuis trois ans maintenant, le départ à Villeneuve-lez-Avignon est synonyme d’une énorme collecte de dons au profit des restos bébé du cœur du Gard. « C’est important de donner aussi en France, il n’y a pas que des besoins à l’étranger, il y en a aussi sur notre territoire » lance l’équipage 168 (Claudine KAUFFFMANN / Nadège MEYER - COLMAR CHARPENTES). Claudine a été l’une des premières à étendre les dons au niveau de sa région : « J’ai donné aux restos bébé du cœur de Colmar 10 000 couches collectées chez un partenaire ».
Dans le Gard, c’est entre 500 et 550 bébés qui sont aidés par l’association des relais bébé. Les Cap Fées sont là pour y veiller ! En cette fin de matinée, une cascade de matériels de puériculture s’est amassée devant les deux camions de l’association. Une générosité chaleureusement remerciée par Michel Baert, le président de l’association des restos Bébé du gard.
Toutes rassemblées, l’émotion est palpable à l’occasion de ce premier moment de solidarité. Alors que la célèbre chanson de Coluche est entonnée, certaines filles laissent couler des larmes. Valérie Mairesse, marraine de l'événement, n'ayant pu venir pour cause de tournage, a passé le relais à Danièle Evenou qui a su très rapidement réconforter les Cap'Fées par son humour. Rappelons que Danièle Evenou avait fait gagner au mois de Juillet, 17 500 euros sur le jeu télévisé Fort boyard au profit de l’association Cœur de gazelle. Association qui porte notamment le projet de réfection de l’école d’Hassilabiad au Maroc qui va être repeinte prochainement par les équipages.
Et… bonne route !!
Il est 13 heures au pied de la tour Philippe Le bel. Le départ est imminent, l’atmosphère électrique. Sur l’estrade,Dominique Serra s’adresse une dernière fois aux preux aventurières avant de passer la parole à Monsieur Roubaud,maire de Villeneuve-lez-Avignon, présent pour encourager les Cap’Fées, et Françoise Graciet, la directrice d’Euro 4x4 Parts. Des encouragements qui n’ont que plus de valeurs de la part d’une femme qui s’y connait côté 4x4: « Le 4x4 a d’abord été pour moi un outil, puis j’en ai fait mon métier et c’est toujours ma passion. »
C’est sous un tonnerre d’applaudissements que la voix de Danièle Evenou se fait entendre pour lancer aux aventurières un « bon vent » sur-dynamique. Les portières claquent, les coups de klaxons fusent, les bras s’agitent, c’est l’heure des derniers adieux. Les photographes et journalistes sont là pour capturer l’instant.
Le convoi s’élance. Les premières voitures passent sous la grande arche bleue aux couleurs d’Euro4x4 Parts. L’aventure commence enfin laissant échapper des éclats de voix, des klaxons, des moteurs vrombissants et même… une cloche de vache brandie fièrement par l’équipage 274 (Séverine LAURENZIO / Valérie LAURENZIO - TOYOTA DEGENEVE SALLANCHES).
Maintenant, direction l’Espagne où les équipages sont attendus samedi matin pour prendre le bateau qui les feradébarquer sur le sol marocain tant attendu.
JOUR 2 Traversée de l'Espagne
Holà, que tal ? C’est sur les routes espagnoles que se déroule le premier acte de l’aventure. Pour rejoindre la ville portuaire de Tarifa, où les équipages sont attendus pour effectuer la traversée du détroit de Gibraltar, 1 550 kilomètres sont à parcourir. Un trajet long et parfois semé d’embûches.
Les coéquipières de l’équipage 105 (Julie HEINIS / Isabelle WEISE - SUD NETTOYAGE) sont les premières à en faire les frais. Une centaine de kilomètres après le départ de Villeneuve-les-Avignon, la voiture est à l’arrêt. Dans la foulée,un véhicule de l’organisation est dépêché sur place pour les aider. Le diagnostic tombe : le tuyau d’injection a cédé. Le changement est opéré avec le concours de l’organisation, dispatchée tout au long du trajet pour encadrer le convoi et lui assurer une sécurité maximale.
La descente de l’A9 en direction de l’Espagne est synonyme de changement de paysage. A travers un pare-brise parsemé de gouttes de pluie, la garrigue provençale laisse place aux montagnes catalanes, françaises puis espagnoles. Le passage entre les deux ne se devine aujourd’hui plus que grâce aux panneaux de la route. La Jonquera, Rosas, Figueras… Les consonances sont ibériques et bientôt arabiques.
Côté conduite, les équipages développent chacun leur stratégie. Prudentes et prévoyantes, Ambre et Nathalie de la team 287 (Ambre PELISSIER / Nathalie BARDET - DUCROS) s’échangent volontiers le volant pour prévenir la fatigue : « On alterne toutes les deux heures sans compter les arrêts. On apprend à maîtriser la voiture » expliquent-elles. Certaines encore, ont fait le choix de rouler en petits groupes : « On roule avec l’équipage 114, c’est rassurant et plus sympa ! » explique Séverine de l’équipage 274 (Séverine LAURENZIO / Valérie LAURENZIO - TOYOTA DEGENEVE SALLANCHES).
Côté dodo, Peniscola est la ville recommandée par l’organisation pour s’arrêter passer la nuit. D’ailleurs, c’est l’option choisie par beaucoup de Cap’Fées. Les premiers regroupements se dessinent, permettant aux participantes d’apprendre à se connaitre : « C’était super à l’entrée de Peniscola, on a retrouvé plein d’équipages. Du coup, on a cherché ensemble un hôtel » commente Maud de l’équipage 156.
Si certaines ont cherché où dormir, d’autres avaient tout prévu : « On a dormi à Landolla comme l’année dernière. Et comme l’année dernière, on a dormi dans le même hôtel, on a mangé dans le même restaurant et on a bu la même sangria !! » lance Dominique de l’équipage 181 (Dominique BESNIER / Patricia PERNOT SAUTETNER - L'ECOLE FRANCAISE DE COMPTABILITE). Tapas, anchiladas et calamars grillés… autant de mets qui font saliver et dont il faut profiter durant ces deux jours de traversée.
Et même si les familles s’éloignent au fil des kilomètres, l’envie de vivre l’aventure est de plus en plus pressante au fûr et à mesure que se rapproche le continent africain : « Assez égoïstement, enfants et maris ne nous manquent pas encore. On est bien décidé à vivre notre aventure de femme. On a abandonné notre rôle de mère et d’épouse 1 000 kilomètres plus loin. » C’est du moins ce qui motive Tamara et Charlotte de la team 180 (Tamara FOURASTIER / Charlotte LACOSTE - LA MEDICALE DE FRANCE) en ce début de matinée.
Il reste justement à avaler pas moins de 1000 kilomètres jusqu’à Tarifa. La journée promet d’être longue maisheureusement les paysages sont là pour mettre une touche de couleur. La côte découpée de la Costa Del Sol est suivie de champs d’agrumes s’étalant à perte de vue entre Valence et Alicante. A les voir foisonnant de fruits, la récolte s'annonce.
Un raccourci par l’intérieur des terres permet d’observer une Espagne plus rurale. Celle des champs agraires, des villages hauts perchés à flan de collines et de l’huile d’olive. L’aridité naissante signe enfin l’entrée en territoire andalou. Grenade, Malaga et enfin… Algeciras surplombant une vue imprenable sur le rocher de Gibraltar, bordé d’un côté par la mer Méditerranée et de l’autre par l’océan Atlantique.
La descente sur Tarifa est amorcée à l’heure où le soleil se fait rougeoyant. Les mouettes mêlées aux voiles des kite-surf matérialisent l’arrivée dans la ville portuaire où les Cap’Fées vont passer la nuit. Fatiguées mais heureuses,les Cap’Fées se regroupent dans les quelques hôtels non loin de l’embarcadère où le rendez-vous est fixé pour la traversée : demain matin 7h30. Mais pour l’heure, place à la détente et la bonne humeur… il faut reprendre les discussions commencées la veille au soir !!
Les coéquipières de l’équipage 105 (Julie HEINIS / Isabelle WEISE - SUD NETTOYAGE) sont les premières à en faire les frais. Une centaine de kilomètres après le départ de Villeneuve-les-Avignon, la voiture est à l’arrêt. Dans la foulée,un véhicule de l’organisation est dépêché sur place pour les aider. Le diagnostic tombe : le tuyau d’injection a cédé. Le changement est opéré avec le concours de l’organisation, dispatchée tout au long du trajet pour encadrer le convoi et lui assurer une sécurité maximale.
La descente de l’A9 en direction de l’Espagne est synonyme de changement de paysage. A travers un pare-brise parsemé de gouttes de pluie, la garrigue provençale laisse place aux montagnes catalanes, françaises puis espagnoles. Le passage entre les deux ne se devine aujourd’hui plus que grâce aux panneaux de la route. La Jonquera, Rosas, Figueras… Les consonances sont ibériques et bientôt arabiques.
Côté conduite, les équipages développent chacun leur stratégie. Prudentes et prévoyantes, Ambre et Nathalie de la team 287 (Ambre PELISSIER / Nathalie BARDET - DUCROS) s’échangent volontiers le volant pour prévenir la fatigue : « On alterne toutes les deux heures sans compter les arrêts. On apprend à maîtriser la voiture » expliquent-elles. Certaines encore, ont fait le choix de rouler en petits groupes : « On roule avec l’équipage 114, c’est rassurant et plus sympa ! » explique Séverine de l’équipage 274 (Séverine LAURENZIO / Valérie LAURENZIO - TOYOTA DEGENEVE SALLANCHES).
Côté dodo, Peniscola est la ville recommandée par l’organisation pour s’arrêter passer la nuit. D’ailleurs, c’est l’option choisie par beaucoup de Cap’Fées. Les premiers regroupements se dessinent, permettant aux participantes d’apprendre à se connaitre : « C’était super à l’entrée de Peniscola, on a retrouvé plein d’équipages. Du coup, on a cherché ensemble un hôtel » commente Maud de l’équipage 156.
Si certaines ont cherché où dormir, d’autres avaient tout prévu : « On a dormi à Landolla comme l’année dernière. Et comme l’année dernière, on a dormi dans le même hôtel, on a mangé dans le même restaurant et on a bu la même sangria !! » lance Dominique de l’équipage 181 (Dominique BESNIER / Patricia PERNOT SAUTETNER - L'ECOLE FRANCAISE DE COMPTABILITE). Tapas, anchiladas et calamars grillés… autant de mets qui font saliver et dont il faut profiter durant ces deux jours de traversée.
Et même si les familles s’éloignent au fil des kilomètres, l’envie de vivre l’aventure est de plus en plus pressante au fûr et à mesure que se rapproche le continent africain : « Assez égoïstement, enfants et maris ne nous manquent pas encore. On est bien décidé à vivre notre aventure de femme. On a abandonné notre rôle de mère et d’épouse 1 000 kilomètres plus loin. » C’est du moins ce qui motive Tamara et Charlotte de la team 180 (Tamara FOURASTIER / Charlotte LACOSTE - LA MEDICALE DE FRANCE) en ce début de matinée.
Il reste justement à avaler pas moins de 1000 kilomètres jusqu’à Tarifa. La journée promet d’être longue maisheureusement les paysages sont là pour mettre une touche de couleur. La côte découpée de la Costa Del Sol est suivie de champs d’agrumes s’étalant à perte de vue entre Valence et Alicante. A les voir foisonnant de fruits, la récolte s'annonce.
Un raccourci par l’intérieur des terres permet d’observer une Espagne plus rurale. Celle des champs agraires, des villages hauts perchés à flan de collines et de l’huile d’olive. L’aridité naissante signe enfin l’entrée en territoire andalou. Grenade, Malaga et enfin… Algeciras surplombant une vue imprenable sur le rocher de Gibraltar, bordé d’un côté par la mer Méditerranée et de l’autre par l’océan Atlantique.
La descente sur Tarifa est amorcée à l’heure où le soleil se fait rougeoyant. Les mouettes mêlées aux voiles des kite-surf matérialisent l’arrivée dans la ville portuaire où les Cap’Fées vont passer la nuit. Fatiguées mais heureuses,les Cap’Fées se regroupent dans les quelques hôtels non loin de l’embarcadère où le rendez-vous est fixé pour la traversée : demain matin 7h30. Mais pour l’heure, place à la détente et la bonne humeur… il faut reprendre les discussions commencées la veille au soir !!
JOUR 3 Espagne / Maroc
Le grand débarquement
« Avant l’heure, c’est pas l’heure ! ». Le jour ne s’est pas encore levé sur Tarifa que les équipages sont déjà tous prêts. Rangées les unes derrières les autres, les voitures attendent de pouvoir embarquer. « Autorisation de sortie du territoire, carte grise, passeport… on prépare les papiers pour les douaniers » expliquent Céline de l’équipage 277 (Sandra BERY / Céline BOYNARD - ECOLE DE LA 2EME CHANCE).
A 9h, c’est toute une chenille de 4x4 qui s’engouffre dans l’antre du bateau de la FRS. Orchestré par les agents de la compagnie maritime, les 4x4 sont guidés et garés au millimètre prêt. Tous sont engloutis dans le ventre d’acier et ce malgré les craintes de certaines filles : « Il n’est pas trop petit ce bateau ?! » questionne Valérie de l’équipage 200 (Valérie PIDOUX / Isabelle VEAU - LOGRAM). Pas d’inquiétude mesdames, tout va bien se passer. On largue les amarres.
Le rocher de Gibraltar s’éloigne. Le convoi glisse lentement vers Tanger, escorté par des dauphins sautant sur la mer aux reflets irisés. Les vingt-cinq kilomètres de traversée rappellent la proximité des terres africaines avec les terres européennes. De quoi laisser rêveuses les Cap’Fées non initiées : « C’est la première fois que je vais aller au Maroc. C’est super de découvrir le pays de cette manière. Je vais faire attention à tous les détails » lance Cécile de l’équipage 157 (Agnès SEVESTRE / Cécile DUMAS - AXA GALEY-LABAUTHE), la tête déjà ailleurs.
Le puissant moteur du bateau se coupe. C’est le moment de regagner les voitures. La précipitation est palpable, les autoradios sont allumés, les klaxons sont enfoncés, des « Yalah criés »… La porte du bateau s’ouvre et les premières voitures sont accueillies par les douaniers marocains. "Vos papiers s’il vous plait ?"
Pour patienter, un serveur marocain passe entre les allées de voitures pour proposer du thé à la menthe. Ca respire la tranquillité locale. Passée la grille des douanes, Tanger la blanche se dérobe. Des kasbahs aux toits plats et à la pureté éclatante forgent la réputation de la ville. Côté circulation, c’est animé. Entre les vieilles Mercedes, les taxis bleus, les camions et les tricycles, il faut savoir s’imposer pour circuler : « J’ai déjà conduit au Maroc et ce n’est pas le clignotant qui compte mais le klaxon ! » conseille Géraldine de la team 237 (Géraldine THIBAULT / Céline GOGUET - BERNARD MIMET).
Il va falloir rester vigilant pour effectuer les 300 kilomètres qu’il reste à parcourir. En effet, le lieu de regroupement est àMeknès, plus souvent nommée « la ville aux portes du désert ». C’est de là que sera organisé « le vrai départ » pour suivre le mot de Michelle de l’équipage 155 (Geneviève HUMBLET / Michèle DANIAUD - SIMPLY MARKET). Rendez-vous à l’hôtel Dalia où les équipages canadiens sont arrivés dans la journée pour effectuer leurs vérifications techniques. Mêmes modalités pour les buggys et RZR qui constituent la deuxième grande catégorie de véhicule sur le raid derrière les 4x4.
Quant à la route à emprunter ? C’est aux filles de choisir ! Par le bord de mer, en longeant la côte atlantique qui s’enfonce dans des forêts d’eucalyptus, ou bien par l’intérieur, là où les terres arides et rougeoyantes annoncent l’arrivée du sable désertique.
« Avant l’heure, c’est pas l’heure ! ». Le jour ne s’est pas encore levé sur Tarifa que les équipages sont déjà tous prêts. Rangées les unes derrières les autres, les voitures attendent de pouvoir embarquer. « Autorisation de sortie du territoire, carte grise, passeport… on prépare les papiers pour les douaniers » expliquent Céline de l’équipage 277 (Sandra BERY / Céline BOYNARD - ECOLE DE LA 2EME CHANCE).
A 9h, c’est toute une chenille de 4x4 qui s’engouffre dans l’antre du bateau de la FRS. Orchestré par les agents de la compagnie maritime, les 4x4 sont guidés et garés au millimètre prêt. Tous sont engloutis dans le ventre d’acier et ce malgré les craintes de certaines filles : « Il n’est pas trop petit ce bateau ?! » questionne Valérie de l’équipage 200 (Valérie PIDOUX / Isabelle VEAU - LOGRAM). Pas d’inquiétude mesdames, tout va bien se passer. On largue les amarres.
Le rocher de Gibraltar s’éloigne. Le convoi glisse lentement vers Tanger, escorté par des dauphins sautant sur la mer aux reflets irisés. Les vingt-cinq kilomètres de traversée rappellent la proximité des terres africaines avec les terres européennes. De quoi laisser rêveuses les Cap’Fées non initiées : « C’est la première fois que je vais aller au Maroc. C’est super de découvrir le pays de cette manière. Je vais faire attention à tous les détails » lance Cécile de l’équipage 157 (Agnès SEVESTRE / Cécile DUMAS - AXA GALEY-LABAUTHE), la tête déjà ailleurs.
Le puissant moteur du bateau se coupe. C’est le moment de regagner les voitures. La précipitation est palpable, les autoradios sont allumés, les klaxons sont enfoncés, des « Yalah criés »… La porte du bateau s’ouvre et les premières voitures sont accueillies par les douaniers marocains. "Vos papiers s’il vous plait ?"
Pour patienter, un serveur marocain passe entre les allées de voitures pour proposer du thé à la menthe. Ca respire la tranquillité locale. Passée la grille des douanes, Tanger la blanche se dérobe. Des kasbahs aux toits plats et à la pureté éclatante forgent la réputation de la ville. Côté circulation, c’est animé. Entre les vieilles Mercedes, les taxis bleus, les camions et les tricycles, il faut savoir s’imposer pour circuler : « J’ai déjà conduit au Maroc et ce n’est pas le clignotant qui compte mais le klaxon ! » conseille Géraldine de la team 237 (Géraldine THIBAULT / Céline GOGUET - BERNARD MIMET).
Il va falloir rester vigilant pour effectuer les 300 kilomètres qu’il reste à parcourir. En effet, le lieu de regroupement est àMeknès, plus souvent nommée « la ville aux portes du désert ». C’est de là que sera organisé « le vrai départ » pour suivre le mot de Michelle de l’équipage 155 (Geneviève HUMBLET / Michèle DANIAUD - SIMPLY MARKET). Rendez-vous à l’hôtel Dalia où les équipages canadiens sont arrivés dans la journée pour effectuer leurs vérifications techniques. Mêmes modalités pour les buggys et RZR qui constituent la deuxième grande catégorie de véhicule sur le raid derrière les 4x4.
Quant à la route à emprunter ? C’est aux filles de choisir ! Par le bord de mer, en longeant la côte atlantique qui s’enfonce dans des forêts d’eucalyptus, ou bien par l’intérieur, là où les terres arides et rougeoyantes annoncent l’arrivée du sable désertique.
Le sportif en rodage
Dans un raid il n’y a ni répit ni temps mort. A peine arrivé à Meknès, les voitures doivent repartir pour l’étalonnage. L’étalo… quoi ? L’étalonnage, opération nécessaire au bon déroulé de la course sportive : « C’est un procédé qui permet de rétablir la même équité sur les kilomètres réels parcourus par tous les véhicules » explique Doriane del’équipage 163 (Doriane SCHILLACI / France DHOLANDER - TOUS LES PRIX.COM).
Concrètement, comment ça se passe ? Tous les équipages parcourent en convoi la même distance, soit 21,6 kilomètres. Le kilométrage affiché au compteur est relevé au début et à la fin par l’organisation. Par un calcul savant, compréhensible par la direction sportive et peut être aussi par les « décrypteurs de la pierre de rosette », uncoefficient majorant ou minorant est attribué à chaque voiture. Avec ce coefficient, les équipages pourront calculer le kilométrage réel effectué par leur voiture, rétablissant ainsi les disproportions kilométriques propres à chaque constructeur automobile.
Sur le Cap Fémina Aventure, le kilométrage est un élément clé ! En effet, le véhicule qui se rapprochera au plus près du kilométrage idéal à parcourir sur l’ensemble des étapes, remportera le raid. Le premier briefing sportif sera dispensé ce soir par Ludovic Taché, directeur sportif du raid. Au programme : une présentation des roads-books, une explication de l’usage des fameux coefficients kilométriques et un rappel des règles de sécurité à respecter.
Pour l’heure, rendez-vous autour de la piscine pour le pot d’accueil avec les 108 Cap’Fées réunies pour la première fois.
Concrètement, comment ça se passe ? Tous les équipages parcourent en convoi la même distance, soit 21,6 kilomètres. Le kilométrage affiché au compteur est relevé au début et à la fin par l’organisation. Par un calcul savant, compréhensible par la direction sportive et peut être aussi par les « décrypteurs de la pierre de rosette », uncoefficient majorant ou minorant est attribué à chaque voiture. Avec ce coefficient, les équipages pourront calculer le kilométrage réel effectué par leur voiture, rétablissant ainsi les disproportions kilométriques propres à chaque constructeur automobile.
Sur le Cap Fémina Aventure, le kilométrage est un élément clé ! En effet, le véhicule qui se rapprochera au plus près du kilométrage idéal à parcourir sur l’ensemble des étapes, remportera le raid. Le premier briefing sportif sera dispensé ce soir par Ludovic Taché, directeur sportif du raid. Au programme : une présentation des roads-books, une explication de l’usage des fameux coefficients kilométriques et un rappel des règles de sécurité à respecter.
Pour l’heure, rendez-vous autour de la piscine pour le pot d’accueil avec les 108 Cap’Fées réunies pour la première fois.
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